Pratiques des savoirs entre jugement et innovation. Experts, expertises du bâtiment-Paris (1690-1790). Premiers jalons pour une recherche
Mise à jour novembre 2016
Robert CARVAIS
CTAD (Centre de Théorie et d'Analyse du Droit) UMR 7074
Recherche débutée en 2016-04-01 - Achevée en 2018-04-01
Référence : 15.28
Type de projet : Projet spontané
Présentation de la recherche
Cette étude de faisabilité est préparatoire et constitue la première étape d'un projet plus vaste sur l'expertise dans le domaine de la construction à Paris au XVIIIe siècle. La présente étude portera sur l'analyse de deux années (1720 et 1770) de procès-verbaux d'experts et celle des décisions judiciaires, le cas échéant, qui les utilisent.Trois hypothèses seront testées:
-d'une part, comment et pourquoi des experts, non juristes mais au fait du droit, argumentent en droit et persuadent le juge de leur position?
-d'autre part, comment les experts du bâtiment ont-ils construits et mis en place les critères objectifs (par l'usage du calcul mathématique et la pratique du toisé) et subjectifs (finalité de l'expertise, capitalisation des rentes etc.) d'estimation de la valeur de biens immobiliers ?
-enfin, tenant compte de la partition des fonctions d'experts en deux colonnes en 1690, entre les architectes et les entrepreneurs, nous nous demanderons si la mission d'expertise se différencie selon la qualité de son auteur. Pourquoi les experts semblent-ils constituer très rapidement une seule entité? Ce corps d'élite, ayant une activité professionnelle principale, en vient, souvent grâce à l'expertise, à innover dans le champ d'activité qui est le sien, d'où les interrogations suivantes: pourquoi l'expertise induit-elle l'innovation? comment affronter des situations à risque permet d'innover techniquement voire socialement?
Note de synthèse : Document non disponible
Rapport de recherche : Document non disponible